Sursis pour le squat de réfugiés

L’avenir du squat de la rue Denfert-Rochereau, ouvert en décembre dernier est incertain. La menace d’une expulsion des migrants est temporairement écartée, mais le combat n’est pas terminé pour les collectifs de soutien.

Ils étaient une trentaine, réunis ce matin devant le tribunal pour soutenir les migrants installés dans le squat rue Denfert-Rochereau à Besançon. La deuxième audience de la procédure d’expulsion du lieu s’est finalement soldée par un sursis : la décision est renvoyée au 11 avril, et deux mois minimum sont accordés pour trouver un nouveau logement. Une issue plutôt positive, puisqu’elle laisse aux membres du collectif “Asile-Besançon” le temps de trouver une nouvelle solution pour la dizaine de personnes hébergées provisoirement rue Denfert-Rochereau. En tout, une quarantaine de migrants, en majorité Albanais, Congolais et Soudanais y sont passés depuis son ouverture, en décembre dernier.

Le risque d’une expulsion immédiate écarté, reste l’indignation des soutiens face à la réclamation de l’avocate de la partie adverse d’un versement de 1 200 € d’indemnités mensuelles, « alors que l’appartement, resté inoccupé pendant sept ans, n’est pas en état d’être loué ».

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